La Reine-Mère de toutes les Daytona !
Introduite en 1960 en se démarquant des anciennes Rolex Chronographs non-oyster (non-étanches), son design épuré et moderne constitue une étape marquante dans la genèse de la Daytona ; les differences entre une 6238 et une 6239 résident dans la lunette lisse et les compteurs de chrono ton sur ton, de couleur argent/gris canon de fusil ou noir (et or sur les modèles or)– une montre d’une pureté inouïe et d’un design résolument très sobre quoique puissant… less is more..

La toute première Daytona Cosmograph, lancée en 1963 et produite jusqu’en 1969 en acier, or 14 et 18 carats.
Les premières versions présentent un cadran crème “underline” et une lunette graduée à 300 units/h. Les modèles ultérieurs proposent une lunette graduée à 200 units/h et des cadrans argent ou noir mat.
L’inscription “oyster” n’est pas encore présente sur les cadrans, tandis que le mot “Daytona” est introduit autour de 1965 (avant celà juste “cosmograph”). Les cadrans Newman/exotic sont disponibles en 2/3 couleurs tant en blanc qu’en noir mat.

La “soeur jumelle” de la 6239, exceptée pour la lunette qui est en “bakélite” et sa production plus tardive.
A partir de 1966, la 6239 et la 6241 ont un boîtier de forme ovale différente, se différenciant ainsi des premières 6239.
Les cadrans Newman sont identiques à ceux des 6239. Ils portent tous l’inscription “Daytona”.

Initialement produite comme prototype, la 6240 se démarque de la 6239/41 par ses poussoirs vissés , elle porte donc logiquement l’inscription “Oyster” pour la pour la première fois étant donné qu’il s’agit de la première Daytona vraiment étanche. Produite uniquement en acier avec une Lunette "Bakélite” (exceptée pour les toutes premières versions qui présentaient une lunette en acier).
Une production très limitée en raison (i) du fait qu’il s’agissait encore d’un prototype et (ii) de son succès modéré, étant en concurrence avec d’autres références à poussoirs lisses encore en vente.

A la fin des années 60 (probablement fin 1969) Rolex introduit un nouveau mouvement dans une montre qui présente pour le surplus les caractéristiques d’une 6239 – ce nouveau calibre, le Valjoux 727 est plus précis et “tourne” désormais à 21.600 alternances/heure (à comparer aux 18.000a/heure des anciens calibres).
Cette référence est généralement considérée comme la Daytona la moins produite (mis à part les 6269/70) étant donné que sa production a été stoppée en 1970 alors que – curieusement – sa sœur jumelle 6264 a été produite jusqu’en 1972.
Une 6262 en or est probablement la Daytona la plus rare de toute la production.

La 6264 est la sœur jumelle de la 6262 et il s’agit essentiellement d’une 6241 avec un calibre Valjoux 727 .
Tout comme la 6262, la production est très faible et pour beaucoup de collectionneurs, la 6264 est considérée comme le “Graal” des Daytona à poussoirs vissés.
Les cadrans Newman/exotiques sont disponibles en 2 ou 3 couleurs (beaucoup plus rare).

Au début des années 70 – vers la fin de la production des 6262/4 – Rolex introduit leurs nouveaux modèles, la 6263 (et 6265) qui présentaient une évolution des poussoirs vissés déjà introduits sur la 6240.
Le but premier était, bien sûr, d’obtenir une meilleure étanchéité mais certains détails esthétiques’ furent aussi modifiés ce qui changea globalement le design de la montre – l’ “impression” donnée par la 6263/6265 est plus musclée, plus imposante que sur les modèles à poussoirs lisses, bien que le diamètre des boîtiers soit identique - La montre semble plus grande et plus moderne.
Cette dernière génération de Daytona à poussoirs vissés furent les plus populaires et les plus longtemps produites, un succès continu jusqu’à la fin des années 80.
Les cadrans Newman ont existé en deux versions différentes: blanc et noir (beaucoup plus rare) et il y a un(e) énorme controverse/mystère autour des cadrans Newman or oyster et des cadrans Newman rouge. La daytona la plus chère au monde est à ce jour une Newman acier cadran noir 6263.

La soeur jumelle de la 6263 à l’exception d’une lunette en métal (acier ou or).
Cette nouvelle génération (6263 et 6265) introduisit beaucoupde nouveaux types de cadrans dont le fameux “Red Daytona” (grand ou petit) tandis que les modèles en or avaient l’inscription “Superlative Chronometer Officialy Certified” pour la première fois, célèbrant ainsi l’amélioration du Calibre 727. Les cadrans Newman ou exotiques étaient seulement produits durant la première phase de production, ce qui les rend très rares (et très chers).
La couronne vissée est aussi plus grosse que les anciennes versions. Certains cadran présentent un défaut de peinture transformant le noir mat en marron (différentes nuances possibles) – les collectionneurs ont baptisé ces cadrans "tropical"" et ils bénéficient d’une cote d’amour (et de valeur) significative.

Au début des années 80, Rolex a introduit la nouvelle référence 6269 et 6270, les versions les plus luxueuses et opulentes de la Daytona , produites en nombre extrêmement limité, s’agissant presque systématiquement de commandes spéciales ou des pièces uniques.
Ces modèles sont en or 18 carats, avec des lunettes ornées de brillants (Ref. 6269) ou de diamants baguette (Ref. 6270) et éventuellement des cadrans pavés de diamants.